... la version courte
75-83 première époque : les fondations
Une quinzaine de musiciens, à peine plus de titres au répertoire au début, on fait tourner le béret après chaque prestation...
Et puis on apprend d'autres morceaux glanés ici et là, et on signe de vrais contrats.
On établit quelques base solides :
- accueillir des amis musiciens : ils viennent de Saint Gor et de sa banlieue (Roquefort, Sarbazan, ...), de Cazaubon ou encore de Pavie et de Saint Sever, des relations qui perdurent aujourd'hui avec certains, et quelques uns sont même restés définitivement
- tenter de nouvelles choses : participer au concours de Condom, à la fête des fleurs de Luchon, ou aller animer les matchs du TFC au stadium
et ne jamais perdre l'occasion de passer un bon moment : après chaque saison, on s'offre un escoubesau
84-95 deuxième époque : la structuration
On pense à l'avenir et on créé l'école de musique, qui sera financée essentiellement par les contrats de la banda la première année.
On fait plus de sorties, on est un peu plus nombreux (20-25), on a plus de morceaux et l'utilisation de la partition est beaucoup moins rare.
On a fait un pari : assurer la relève, améliorer la qualité musicale, proposer une formation de qualité... ça prendra du temps mais on y croit !
On économise : finis les escoubesaux, on ne fait pas de voyage, on limite les frais... Le répertoire se renouvelle, on est entré dans l'ère des carnets.
On cultive les liens avec les groupes amis, las Murgas de Cazaubon, l'harmonie de Nogaro, les Diam's d'Eauze, on acceuille toujours les musiciens de la Joyeuse de Saint Gor, de los Allegres de Saint Sever.
Pour les sorties, il y a désormais les classiques dans le canton, mais aussi les classiques pour une banda : le pays basque (Hendaye), les férias (Nîmes), ...
96 - à aujourd'hui : l'émancipation
L'effectif augmente (de 25 à plus de 40 les grands jours), le répertoire se diversifie, l'école de musique tient ses promesses, les sollicitations sont plus nombreuses. Mais on reste fidèle aux principes de base :
- varier les destinations (Sud-Est, Bretagne, Centre, ...), varier la nature des prestations en s'essayant aux festivals et aux concours (Saint Céré, Rochechouard, Dalhem), revenir à Condom en concours, et même enregistrer un CD
- agrandir le cercle d'amis (Sainte Christie, les Bombanceros de Peyrehorade, l'harmonie de Saint Justin)
- et profiter des moments libres pour faire soit un bon repas, soit « un beau voyage »
... Et en 2005, on a fêté les 30 ans. Déjà toute une histoire, des dizaines de musiciens, encore plus de sorties, plus d'anecdotes que l'on a de temps pour les raconter, et tant qu'il y a de l'envie... l'histoire continue.